Les compétences des femmes au service des métiers pluriels du funéraire
En cette journée journée internationale des droits des femmes, nous souhaitons mettre en lumière une politique qui valorise les compétences de chacune et chacun pour briser le plafond de verre.
Depuis plusieurs années, un grand nombre de secteurs d’activités se féminise à l’instar de celui du funéraire où la moitié des conseillers funéraires sont maintenant des femmes. Pour autant à l’heure où le débat sociétal oppose régulièrement hommes et femmes, l’enjeu n’est pas de mettre en avant les femmes, mais les compétences que ces dernières apportent dans des métiers diversifiés tels que marbrier, thanatopracteur, chef de dépôt ou encore directeur.
Depuis 2010, date de sa création, FUNECAP GROUPE incarne une entreprise où le capital humain et les valeurs qui l’accompagnent sont au cœur de nos préoccupations : l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est un véritable axe stratégique dans le déploiement de la politique de ressources humaines du Groupe. Ainsi à FUNECAP GROUPE nous appliquons une politique qui valorise les compétences de chacune et chacun pour briser le plafond de verre.
Parmi les femmes collaboratrices de FUNECAP GROUPE, Valérie CEDRONE est Directrice de Secteur pour FUNECAP Île-de-France mais aussi spécialiste en marbrerie[1], deux activités encore il y a peu occupées exclusivement par des hommes et peu mis en lumière alors qu’elles requièrent créativité, polyvalence, technicité et management.
Un métier de la mixité
La pierre, le bois, le marbre, toutes les matières brutes et nobles ont longtemps été travaillées par des hommes. En France, sur 3 millions d’entreprises, plus de 75 000 changent de mains et parmi elles, 17,5 % sont des entreprises familiales. [2]
Il y a encore quelques années, un marbrier formait un apprenti qui, bien souvent, était aussi un homme. Aujourd’hui le métier s’élargit. Celles et ceux qui vendent des monuments ne sont pas toujours ceux et celles qui les posent. Valérie CEDRONE transmet son savoir à ses jeunes conseillers, dont d’autres femmes, qui ont adopté cette manière si particulière de valoriser le métier.
C’est cette mixité, cette interaction permanente entre les marbriers de terrain et les conseillers, qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes, qui donnent toute sa superbe à la marbrerie sans pour autant en faire un secteur inaccessible. « C’est un métier de la patience, de l’humilité et de persévérance ».
La transmission du savoir
Valérie CEDRONE déplore que l’on puisse dire « qu’il n’y a plus de vraie marbrerie en France » ou que ce soit un métier « trop technique ». Elle veille scrupuleusement à ce que ses jeunes conseillers s’approprient le métier et pour cela elle déploie une énergie communicative.
« Les conseillers doivent être fiers, ils choisissent leur monument et arrivent plus facilement à le proposer. Cela fonctionne parce qu’ils s’approprient le monument ».
Valérie CEDRONE ne s’arrête pas aux : « ce n’est pas fait pour moi » ». Elle demande à ses conseillers de sortir de leurs agences, d’aller au cimetière, de faire un stage à FUNECAP Technique, d’assister à la pose d’un monument pour se rendre compte du temps et du savoir-faire mais aussi aux exhumations pour apprendre le respect dû au défunt et la notion essentielle du « sacré ».
Cette part du patrimoine familial en elle, Valérie CEDRONE la partage et la transmet autour d’elle. « L’important c’est la transmission, ils n’oublieront jamais ce qu’ils ont appris ». Des conseillers bien formés c’est aussi un personnel qui pourra expliquer correctement tout l’enjeu du monument à la famille et en ce sens elle ne fait aucune distinction qu’il s’agisse de conseiller ou de conseillère ; « S’ils s’approprient la noblesse du métier, alors cela restera une part qui grandit en eux. »
Le granit : la perle du cimetière
Pour Valérie CEDRONE, le cimetière est un « vaste terrain de jeu ». Elle conseille à ses collaborateurs de s’y rendre avec la famille. Le choix sur croquis n’est pas le même une fois posé. Il faut prendre en compte ce qui se trouve à côté de la sépulture, une petite tombale entourée de deux imposantes chapelles n’aura pas l’effet voulu.
C’est un métier des sens ; la vue et le toucher sont au cœur de cette appropriation de la matière, tout comme la gravure faite à la main. Elle invite familles et conseillers à toucher la gravure pour se rendre compte du travail, du détail et de la profondeur dans tous les sens du terme, « c’est l’identité de la personne » et elle doit être le cœur de la sépulture.
Le cimetière, lieu symbolique et magique, devient une galerie éternelle. Cet émerveillement face à la beauté des cimetières et de ses monuments donne « de l’âme à ce métier », qui est par essence dans l’ombre et parfois vraiment dur et triste.
Une Directrice de Secteur plurielle
En bottes dans les allées terreuses des cimetières, Valérie CEDRONE « oublie sa casquette de Directrice de Secteur, la marbrerie, c’est la simplicité ».
Le funéraire nécessite de se distinguer et d’apporter une plus-value. Réaliser un monument pour une famille c’est comprendre parfaitement ses besoins, c’est un élément « de la performance, les familles sentent la compétence ».
Peu importe le budget de la famille, il faut trouver un moyen créatif de proposer quelque chose auquel elle ne penserait pas. Et pour cela il faut « désacraliser les peurs » de ses conseillers et par la même celle des familles et de la société tout entière car « il n’y a pas de petites marbreries, il y a des petits pas ».
Les besoins des familles évoluent et il faut être capable de proposer quelque chose de standard à une famille qui le souhaite comme quelque chose de vraiment particulier et symbolique : « l’art c’est de s’adapter » et aller à « la découverte du client ».
Valérie CEDRONE n’est pas une femme dans un métier d’homme. C’est une Femme, une Directrice de Secteur, une collaboratrice, une formatrice, une amoureuse inconditionnelle de la pierre qui « a encore des choses à transmettre ».
Comme un potier devant une motte d’argile elle ouvre « le champ des possibles » à ses conseillers pour leur rappeler que lorsque le monument est là, posé au sol, il l’est pour l’éternité. La marbrerie c’est créer quelque chose de grand, tout en laissant humblement une trace de soi dans les allées colorées des cimetières.
C’est ainsi qu’à FUNECAP GROUPE nous poursuivons chaque jour notre engagement en faveur de l’égalité professionnelle car nous sommes convaincus que la qualité de service rendue aux familles est aussi liée à la diversité des femmes et des hommes qui le compose.
[1] Valérie CEDRONE est issue d’une famille de marbriers. Ses parents possédaient 3 marbreries en Île-de-France avant de revendre en 1998.
[2] Étude 2017 BPC